Un éternel optimiste doublé d’un adversaire farouche de l’injustice. Ça, c’est Stéphane Girodat.
Il y a 4 ans, il fondait le Volley-Club Sarrebourg pour partager sa passion du volley – qu’il a pratiqué à un haut niveau – au plus grand nombre. La mixité et le partage ont toujours nourri la philosophie de cet infirmier scolaire qui n’hésite pas à répandre la bonne parole du sport à l’extérieur des murs du collège de l’Arboretum de Morhange, où il est employé. Des écoles primaires, mais aussi des établissements pour personnes âgées ou des structures pour handicapés. Il est comme ça, Stéphane Girodat, thérapeute et social, mué par un désir inextinguible de faire tomber les murs de la différence.
Il s’y emploie notamment dans les écoles où il intervient : « En 4 ans, j’ai sensibilisé plus de 5 000 jeunes au handicap, mais aussi au vivre-ensemble et au plaisir de l’activité physique. Mon but, c’est de faire du bien et de favoriser l’estime de soi », clame cet altruiste avec sincérité.
La section Volley assis de son club symbolise à merveille ce besoin de tout aplatir. Valides et handicapés communient sous la même bannière. Son rêve : participer aux Jeux paralympiques de 2024 à Paris avec le groupe de France Volley assis. Au nom de l’inclusion, « l’avenir du modèle sportif selon moi ».
SUPPLÉMENT SPÉCIAL – MOSELLE ATTRACTIVITÉ – MENSUEL L’ESTRADE AVRIL 2018
