LORINA rafraîchit le monde

LORINA rafraîchit le monde

Née à Munster en Moselle, la marque de limonade Lorina pétille aujourd’hui dans le monde entier. Son secret ? Un savant mélange d’authenticité, d’innovation et un bon zeste de risque.

 » Enjoy the French art de vivre  » peut-on lire sur le site en anglais de Lorina, maison spécialisée dans la production et la commercialisation de limonade, née à Munster en Moselle. La gamme Lorina est aujourd’hui commercialisée dans le monde entier. On consomme de la Lorina à New-York comme à Tokyo et dans tous les endroits les plus branchés de la planète. Pas mal pour une maison qui affiche plus d’un siècle d’existence. C’est en effet en 1895, que Victor Geyer crée sa petite affaire de limonade artisanale concoctée à partir d’une recette originale, de produits naturels et de fruits sélectionnés. Au fil du temps la maison se développe localement. Quand Jean-Pierre Barjon, son actuel PDG, rachète l’entreprise à Yves Kesseler, en 1995, l’affaire ronronne gentiment. Il va la réveiller et la faire voyager. Pour y parvenir, il mise sur la qualité du produit et son authenticité, anticipant en cela la tendance vintage qui s’est affirmée depuis. Il soigne le marketing et la communication pour gagner en visibilité. Avant d’investir les réseaux sociaux, la marque se fait notamment connaitre à travers le monde grâce à quelques stars internationales. Lorina, bois-son naturelle s’il en est, s’engage également dans le sport à l’image des bateaux que la marque sponsorise, cette année encore, lors du Tour de France à la Voile.

Et puis, le dirigeant multiplie les formats afin de coller aux modes de consommation tout en conservant, néanmoins, la fameuse bouteille en verre équipée de son bouchon mécanique. La gamme s’étoffe aussi avec des saveurs originales. Là encore Jean-Pierre Barjon est dans le bon timing en anticipant la montée en puissance des soft-cocktails, à l’image du lancement, en 2015, d’une limonade saveur mojito puis d’une autre « pina colada ». « Prendre des risques permet d’avoir une longueur d’avance », soulignait Jean-Pierre Barjon, en 2016, dans une interview accordée aux Echos.
Bonne pioche. En 1996, l’entreprise mosellane affichait un chiffre d’affaires de 150 000 euros. 20 ans plus tard, il dépassait les 35 millions, pour moitié réalisé à l’export. La limonade quant à elle, est toujours produite à Munster, avec de l’eau lorraine.

Extrait du Supplément Spécial Moselle Attractivité / Mensuel L’Estrade / Mai 2017.

crédit-photo : L

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