Le laboratoire UMI-CNRS Georgia Tech (Metz) développe depuis quinze ans une nouvelle génération de composants souples capables de performances accrues en rapidité, sensibilité et intégration dans les matériaux.
Dirigé par le Pr Abdallah Ougazzaden, directeur de l’école d’ingénieurs Georgia Tech Lorraine, le laboratoire vient de publier ses travaux dans la célèbre revue « Nature ». L’équipe a fait la démonstration grande taille de ce procédé désormais industrialisable.
C’est une première mondiale qui pourrait révolutionner les secteurs informatique et électronique et avoir des applications dans l’énergie, la médecine, le transport… Des cristaux 2D ont été mis au point : il s’agit de plaques cristallines à couches ultra-minces et de très haute pureté. Cette nouvelle technologie pourrait remplacer, dans le futur, le silicium.
6 brevets ont déjà été déposés et une start-up devrait être créée par Chris Bishop de Microsoft, pour développer des capteurs de mesure de pollution de l’air. Des collaborations avec des industriels sont envisagées, à l’image de l’Institut Lafayette, qui travaille avec une vingtaine d’entreprises.
Source : Le Républicain Lorrain – 15/11/2017